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Tarz - Broder au Maroc hier et aujourdhui

Exposition - Samedi 11 mars 2023 - 13:00Cette exposition présente les collections exceptionnelles de broderies marocaines du Musée d’Angoulême – provenant pour l’essentiel de l’ancienne collection Prosper Ricard – mais aussi des créations contemporaines qui viennent dialoguer avec les œuvres traditionnelles.La broderie est un art universel, essentiellement pratiqué par des femmes, pour rehausser le luxe des vêtements et des intérieurs. Travail de patience et de rigueur, il repose autant sur l’habileté manuelle que sur l’intuition artistique et sur la pensée rationnelle.Au Maroc, les broderies jouent un rôle majeur dans la culture visuelle. Elles séduisent par leurs nuances subtiles, leurs harmonies rythmées et la force qui se dégage de leurs compositions, spécifiques à chaque ville ou région : Tétouan, Chaouen, Rabat, Salé, Fès, Meknès, Azemmour, ou, plus au sud, les régions du Tafilalt et de l’Anti-Atlas.Cette exposition vous propose un voyage enchanteur dans cet art délicat et exigeant, raffiné et intime, qui a connu influences et mutations diverses au cours du temps. Des créations originales imaginées par l’artiste Fatima Lévèque et réalisées à ses côtés par deux ateliers marocains, font de cette exposition un dialogue fécond entre collection patrimoniale et création contemporaine.Peu connues du grand public, ces broderies sont les produits d’un art vivant, à la fois intimiste et spectaculaire, aux origines et influences variées.

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Faits d'affects. 2

Séminaire - Lundi 20 février 2023 - 18:00Affects, émotions ou passions forment quelque chose comme nos indéfectibles milieux de vie : des atmosphères en mouvement. C’est l’air que nous respirons, que nous traversons, qui nous traverse de ses turbulences. Ainsi marchons-nous dans l’affect, de jour comme de nuit. L’aube même de la littérature européenne ne fut d’abord que parole donnée à l’affect : c’est quand Homère commença l’Iliade sur la nécessité de chanter une émotion de colère. On y voyait aussi Achille, accablé par la mort de son ami, pris dans un « noir nuage de douleur » : s’allongeant alors dans la cendre et la poussière, comme pour se fondre dans le brouillard de peine qui venait juste de l’envahir. Ce séminaire est une traversée ou, plutôt, un vagabondage dans la multiplicité des « faits d’affects ». Dans leurs théories, pour lesquelles il aura fallu convoquer de l’anthropologie et de la phénoménologie, de la psychanalyse et de l’esthétique... Il y fallait aussi des images (de Caravage ou Friedrich à Rodin ou Lucio Fontana) puisque les affects s’y « précipitent » souvent. Non moins que des poèmes (de Novalis ou Leopardi à Marina Tsvétaïeva ou Henri Michaux) qui savent en rephraser l’intensité, et des chroniques (de Saint-Simon ou Marcel Proust à Clarice Lispector) qui savent en raconter le devenir. Enfin il y fallait des gestes puisque nos peines et nos désirs s’expriment sans fin dans nos corps, nos visages ou nos mains par exemple. Affects, émotions, passions : forces ou faiblesses ? Spinoza, Nietzsche et Freud — qui osa écrire que « l’état émotif est toujours justifié » — en ont établi la puissance en dépit de l’impouvoir même où nous nous trouvons lorsque nous sommes émus. Mais de quel genre de puissance s’agit-il ? Comment se déploie-t-elle ? Où situer sa fécondité ? Quelles transformations produit-elle dans l’économie de nos sens (sensibilité) comme dans l’organisation même du sens (signifiance) ?

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Remember Mariupol

Projection-débat - Samedi 18 février 2023 - 16:00Cet événement curaté par Camille Leprince, doctorante au CRAL/CEHTA et au CETOBaC, est dédié à la projection de films ukrainiens, en présence de l'artiste Zoya Laktionova. Il aura lieu à la Fondation Pernod Ricard (Entrée libre). Autour d’un échange avec Camille Leprince, chercheuse, curatrice et programmatrice, Zoya Laktionova présentera plusieurs de ses films réalisés depuis 2018 et des extraits de son nouveau projet en cours, qu’elle tourne actuellement en Ukraine. Zoya Laktionova est née en 1984 à Marioupol dans une famille de la classe ouvrière. Depuis le milieu des années 2000, sa pratique artistique relève de deux disciplines : le cinéma documentaire et l'art contemporain. De cette façon, ses films sont projetés aussi bien dans des festivals de cinéma que dans des musées et des galeries d’art. Sa démarche adopte la micro-histoire, l’auto-ethnographie et la narration créative pour dévoiler les complexités des grands événements et du contexte historique. De l’industrialisation forcée de Marioupol durant l’époque soviétique jusqu’au conflit du Donbass en 2014 et à la guerre qui s’est étendue à tout le pays depuis 2022, Zoya Laktionova retrace ainsi l’histoire de l’Ukraine à travers celle de sa région natale et de sa famille.Une série de photos de Marioupol sera présentée et seront projetés notamment :Diorama (2018, 12’, VOSTF)A Marioupol, la vie coule dans sa réalité quotidienne, mais soudain quelque chose d’insaisissable change son cours. Il ne reste plus que la possibilité de se plonger dans des souvenirs où tout est conservé comme dans un musée. Les habitants se remémorent de la vie d’avant, celle où les mines ne ruinaient pas le littoral, celle où la faune était foison. Territory of empty windows (2020, 10')La Seconde Guerre mondiale et la construction de l'usine métallurgique Azovstal par le pouvoir soviétique ont poussé la famille maternelle de l'artiste à déménager à Marioupol. La guerre avec la Russie et les conséquences environnementales de l'industrialisation jouent un rôle clé dans le futur de la mère de Zoya.Remember the smell of Mariupol (2022, 5’)Vivant une expérience de deux mois à l'étranger dans un état de deux réalités entre une étrange sérénité et la guerre en Ukraine, l’artiste fait interagir deux paysages. Elle mêle photos d’archives familiales et textes écrits dans les premières semaines de l’invasion militaire russe. L'œuvre absorbe un paysage dans un autre, gardant le mystère sur l’émergence d’un tiers paysage résultant de l’opération.Ashes settling in layers on the surface (en cours, 70’)Basé sur des journaux intimes et des photographies trouvés dans les maisons détruites à Marioupol pendant la guerre, le film raconte l’histoire de la construction et de l’autodestruction d'un système totalitaire.La rencontre se déroulera en anglais.Image : (c) Zoya Laktionova, Diorama (2018, 12’) 

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EHESS

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CHAMELEON

Exposition - Jeudi 1 juin 2023 - 14:30L’exposition CHAMELEON dont le commissariat a été assuré par Judith Lenglart, doctorante au CRAL-Cehta,  présente les travaux récents de l’artiste vidéo et performeuse Tamy Ben-Tor et du peintre Miki Carmi, à la galerie Javault - Eva Pritsky du 1er au 18 jui (...)(...)

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Tables de montage, une exposition de Georges Didi-Huberman à l'Institut mémoire de l'édition contemporaine

Exposition - Vendredi 5 mai 2023 - 14:00Une exposition de Georges Didi-Huberman/ avec les films de Henri HerréPour la première fois, le philosophe et historien de l’art Georges Didi-Huberman, directeur d'études de l'EHESS (Cral) ouvre ses archives et expose son atelier : un immense fichier de tr (...)(...)

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Warburg migrations

Journée(s) d'étude - Mardi 30 mai 2023 - 14:00L’Atlas Mnémosyne est peut-être l’un des legs les plus puissants de l’anthropologue des images Aby Warburg (1866-1929), dont l’œuvre sera au cœur de ces journées d’étude.Avec plasticiens, théoriciens et conservateurs, il s’agira de réfléchir aux dime (...)(...)

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