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Georges DIDI-HUBERMAN

Séminaire "Peuples en larmes. Peuples en armes" (2014-2015)

Séminaire 2014-2015, INHA

Cliquer sur les titres des séances pour visionner les vidéos sur Youtube

Séance 1, 3 novembre 2014
Première partie: Analyse sur la scène de lamentation du Cuirassé Potemkine d’Eisenstein

Séance 2, 17 novembre 2014
Comment mettre en scène la grande histoire de 1905 ? Comment mettre en scène le pathos comme dialectique ? Qui sont les acteurs de la révolution de Potemkine ?

Séance 3, 1er décembre 2014
Une révolution peut-elle être vraiment spontanée ?

Séance 4, 15 décembre 2014
Précisions historiques d'Einstein

Séance 5, 15 décembre 2014
La scène de lamentation est l’exemple même où les obsèques des victimes de la révolution deviennent une manifestion enflammée, le prétexte à des bagarres et à des répressions atroces.

Séance 6
La deuxième partie s’ouvre sur le « montage des affections », soit la question de pathos en tant qu’élément de montage. Ce qu’Eisenstein propose c’est de mettre le pathos de façon immanente dans les images, et les rendre en extase. Opposition entre Eisenstein et Dziga Vertov, entre ciné-poing et ciné-œil. Pour Eisenstein, il est primordial d’utiliser des gros plans pour mettre en extase les images.

Séance 7, 2 février 2015
Eisenstein utilise les gros plans pour créer une explosion pathétique. Dans son montage, il y a à la fois des conflits entre les plans et des attractions (théorie de montage des attractions, 1923)

Séance 8, 2 février 2015
Eisenstein fait coexister dans le même film, le vertige de proche et le vertige de lointain, comme l’a fait, par exemple, Léonard de Vinci avec la Joconde. La scène de brume, qui a été filmée de façon spontanée par Eisenstein et son équipe, s’interroge sur le lointain - l’image-milieu -, en opposition à la scène de lamentation, qui s’intéresse aux détails, aux gros plans – image-coupe. Il appelle cette scène « le lamento des brumes » où il théorise trois paradigmes : celui de picturalité, de musicalité et de poéticité.

Séance 9, 16 février 2015
Comment l’impouvoir accablé devient la révolte unanime ? La réponse est dans la dialectique, dans les gestes qui disent « non », c’est-à-dire dans la puissance du négatif comme disait Hegel. Georges Didi-Huberman développe l’idée du montage d’attraction : qu’est-ce qu’une attraction ? Dans son premier film, Eisenstein a mis en scène des clowns burlesques (projection du film). Pour lui, c’est d’ailleurs une erreur d’opposer la comédie et la tragédie

Séance 10, 16 mars 2015
Eisenstein s’inspire de Vsevolod Meyerhold sur les gestes expressifs. Son « second père » développe l’idée que chaque geste doit dire « non ». Eisenstein accentue le pathos d’un geste en le contrastant avec son contraire : c’est le principe dialectique par excellence, comme le montre le film expérimental de Kurt Lewin, un psychologue américain d’origine allemande. Dans ce mouvement oppositionnel, il y a l’idée de la coupe, de mise en morceau, de l’attraction, de la danse, de la volte. On se révolte, on sort de soi : l’extase

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